Andrew Barkhouse a passé une bonne partie de sa vie dans un centre de débosselage, alors ses connaissances entourant l’industrie de la collision automobile s’étendent de haut en large. Dans l’atelier, Andrew est très apprécié pour ses décisions judicieuses et ça lui vaut le respect et l’admiration de la part de tous les employés de CSN – Champlain Auto Body.
Dans l’atelier, Andrew est calme et semble assez décontracté, mais demandez-lui une question à propos de n’importe quelle voiture en production et il sera en mesure de vous répondre en un clin d’oeil.
Q & R
Q : Andrew, tu es DG de l’entreprise familiale depuis plus de 10 ans, dis-nous comment cela a débuté et qu’est-ce que cela représente pour toi de prendre le relais.
R : « Au départ je n’avais pas l’intention de travailler dans un centre de débosselage. Après avoir terminé l’école, j’ai étudié pour devenir machiniste. Ensuite, je suis partie dans l’ouest pour travailler dans la conception CNC. Puis un jour, mon père m’a contacté pour me dire qu’il devrait vendre l’entreprise si je ne prenais pas la relève. »
Andrew a donc choisi de revenir s’installer au Nouveau-Brunswick. Il s’est acheté une maison et n’a pas perdu de temps pour commencer à travailler chez CSN – Champlain Auto Body.
« Je me suis retrouvé dans une situation d’apprentissage obligatoire. Malgré le fait que j’avais beaucoup de connaissances dans le domaine du débosselage de carrosserie, je devais quand même apprendre à gérer une entreprise. J’ai entre autres appris beaucoup des fournisseurs et partenaires de l’entreprise et j’ai été en mesure de mettre en pratique leurs conseils très rapidement.
Depuis que j’ai pris les rênes de l’entreprise il y a un peu plus de 10 ans, l’atelier a plus que doublé son volume des ventes.
J’ai eu l’opportunité de contribuer à la croissance de l’entreprise familiale et j’en suis très reconnaissant. Aujourd’hui, bien que l’atelier appartienne toujours à mon père Terry, le succès de l’entreprise dépend des décisions prises par Mandie et moi. »
Q : Nous pouvons voir plusieurs outils de pointe un peu partout dans l’atelier. Ça doit être tout un défi de rester aux aguets et de suivre la technologie en constante évolution Vers où crois-tu que le future des centres de débosselage se dirige?
R : « Cela peut être effrayant de temps à autre pour un centre de carrosserie indépendant de travailler dans une industrie qui progresse aussi rapidement. C’est pourquoi il est important de faire partie d’un réseau tel que CSN (Collision Services Network). Aujourd’hui pour demeurer au sommet de la compétition, il est préférable d’offrir un service dont le résultat est le plus près que possible du produit tel qu’il a été conçu en manufacture. C’est pourquoi nous investissons continuellement dans des technologies pour les nouveaux véhicules, des outils et de la formation pour les employées.
Par exemple, durant les quelques années précédentes, nous avons investis dans les technologies de réparation de l’aluminium. Cela nous permet de réparer les véhicules comprenant des parties fait en aluminium.
Dans l’avenir, l’arrivée de véhicules électriques sans conducteur pourrait affecter nos affaires. »
Q : À ton avis quel est le plus grand défi pour gérer un centre de collision en 2017?
R : « Trouver des employés qualifiés. Ce domaine possède encore de vieilles perceptions préconçues et n’est pas considéré comme le choix de carrière numéro un par les finissants.
Lorsque vous marchez à travers l’atelier, vous pouvez voir que cette industrie n’est plus ce qu’elle était. C’est beaucoup plus propre et nous utilisons des outils à la fine pointe de la technologie.
Depuis quelques années, nous collaborons avec NBTAP et le programme d’Apprentis afin de motiver les jeunes finissants à poursuivre une carrière en réparation de carrosserie. »
NBTAP est un programme mené par l’industrie afin d’offrir un moyen aux élèves du secondaire de s’impliquer et apprendre des métiers qui pourraient les intéresser.
L’étape suivante est le programme d’Apprentis, qui lui offre aux jeunes qui ont obtenus leur diplôme du secondaire d’apprendre un métier tout en étant supporté par de l’apprentissage technique d’un collège.
« Nous embauchons présentement quatre apprentis dans l’atelier et trois anciens apprentis sont désormais employé de façon permanente. »
Q : Lorsque tu n’es pas dans l’atelier qu’est-ce que tu aimes faire?
R : « Bien, j’ai probablement trop de passe-temps! La motoneige est probablement ce que j’aime le plus faire, non attend… Ce que je veux dire c’est que je préfère passer du temps avec ma famille. »
Andrew a deux garçons, dont un de 3 ans et le derniers est âgé d’un peu moins d’un an.
« J’aime bien aller en forêt avec mon VUS, en randonnée et explorer. J’aime bien prendre de longues marches sur la plage avec une bouteille de vin. Mais en bout de ligne, c’est définitivement la motoneige qui m’aide à garder ma raison d’esprit. »